éphélide

éphélide [ efelid ] n. f.

• 1752; autre sens 1579; gr. epi « à cause de » et hêlios « soleil »

♦ Petite tache cutanée, jaunâtre ou brunâtre, apparaissant surtout sur le visage, les mains, les avant-bras, les épaules, pendant l'enfance ou l'adolescence, en général chez les blonds ou les roux, et s'accentuant après l'exposition au soleil (SYN. cour. taches de rousseur, de son). Un visage « tavelé d'éphélides plus foncées que de la balle d'avoine » (Genevoix).

● éphélide nom féminin (latin ephelis, du grec ephêlis, -idos) Petite tache cutanée pigmentée.

⇒ÉPHÉLIDE, subst. fém.

Petite tache brunâtre ou roussâtre, apparaissant sur les parties de la peau exposées à l'air, due à l'action du soleil ou à une pigmentation particulière de la peau. Synon. usuel tache de son, de rousseur. Son visage criblé d'éphélides sous une broussaille de cheveux roux (GENEVOIX, Fatou Cissé, 1954, p. 225). Car les « éphélides » ne vous gâchent pas que la peau, (...) sur les bancs de la petite classe (...) il est bien moins grave de faire ses taches sur son cahier que d'en avoir sur la peau (H. BAZIN, Qui j'ose aimer, 1956, p. 16).

Prononc. et Orth. :[efelid]. Ds Ac. 1762-1932. Au plur. ds Ac. 1762 et 1798. Étymol. et Hist. 1752 « taches jaunâtres ou roussâtres dues au soleil qui apparaissent sur la peau » (Trév.). Empr. au lat. class. ephelis, idis, gr. , . « tache de rousseur ». Fréq. abs. littér. :1. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1972, t. 36, p. 231.

éphélide [efelid] n. f.

ÉTYM. 1752; au plur. « pustules rouges », 1579; du grec epi- « à cause de » (→ Épi-), et hêlios « soleil ».

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♦ Didact. Petite tache cutanée, jaunâtre ou brunâtre, apparaissant en nombre, disséminées surtout sur le visage, les mains, les avant-bras, les épaules. || Les éphélides apparaissent pendant l'enfance ou l'adolescence, en général chez les blonds ou les roux, et sont plus accentuées après l'exposition au soleil (n. cour. : taches de rousseur, de son).

0 Il avait un visage gris et brun, ravagé de petite vérole, et tavelé d'éphélides plus foncées que de la balle d'avoine.

M. Genevoix, Forêt voisine, XI, p. 135.

Encyclopédie Universelle. 2012.